Pour être bon au travail, priorisez votre famille

Publié le 24/11/2017 à 09:08

Pour être bon au travail, priorisez votre famille

Publié le 24/11/2017 à 09:08

À ses débuts, la conciliation travail-famille n’était pas une très grande priorité chez GSoft, dois-je admettre. Pas surprenant pour une entreprise qui était autrefois uniquement composée de jeunes début vingtaine, pour la plupart célibataires. Aujourd’hui, nous sommes maintenant 230 employés âgés en moyenne de 32 ans, dont 25% d’entre eux ont des enfants. Certains diront que c’est encore peu, mais c’est le jour et la nuit pour nous.

Disons que les choses ont bien changé depuis le temps. Ma vision du travail a évolué et j’ai vraiment compris l’importance de la conciliation travail-famille. Je dirais même que je le vois maintenant comme un vecteur de performance.

Cette année, j’ai même décidé d’appuyer la Grande semaine des tout-petits, car la petite enfance représente carrément l’avenir de notre société et il faut lui accorder toute l’importance qu’elle mérite. Ce n’est pas toujours évident avec tous les enjeux de la vie adulte. Le travail en est un grand. Quand on y pense, c’est fou à quel point nos organisations ont un impact monumental sur la vie des parents, et les répercussions touchent directement les enfants.

Cette semaine, j’avais envie d’approfondir un peu plus le sujet et, vu que je n’ai pas encore d’enfants, j’ai demandé aux GParents–c’est le surnom donné aux parents chez GSoft– leur vision sur la conciliation travail-famille. Je m’intéressais surtout au lien qu’ils en font avec leur performance au travail. C’était super intéressant, mais je dois avouer que les réponses ne m’ont pas tant surpris. Ce n’est pas de la science nucléaire. C’est juste du gros bon sens qui mérite d'avoir sa place dans toutes les organisations du Québec.

C’est simple, une grande majorité des gens auront des enfants un jour ou l’autre. C’est juste la vie. Le monde du travail ne doit pas essayer de fuir cette réalité, mais doit plutôt l’accepter et s’y adapter, car ce n’est vraiment pas sur le point de changer.

Et avoir des enfants, autant c’est du grand bonheur, autant ça vient aussi avec des imprévus et des contraintes. En même temps, le travail occupe une grande place dans nos vies. Après tout, c’est quand même 5 jours sur 7 chaque semaine. Il n’est donc pas rare que ces imprévus entrent en conflit avec le travail. Cette réalité n’est pas toujours facile à vivre pour les parents et ce ne sont pas les exemples qui manquent.

Le sentiment d’abandonner ses collègues lorsque tu dois quitter d’urgence. Ton enfant est trop malade pour aller à la garderie et tu n’as pas de plan de rechange. Tes collègues te font sentir mal de partir plus tôt pour aller chercher ton enfant. Tu te sens obligé d’aller travailler même après plusieurs nuits blanches. Tu passes ta journée de travail à réfléchir à la logistique familiale qui t’attend à la maison. Tu ne sais pas si tu vas réussir à partir du travail assez tôt pour passer du temps de qualité avec tes enfants.

J’aime l’analogie de mon collègue Laurent sur la conciliation travail-famille:  

 

« C’est comme des morceaux de puzzle qui doivent bien s’emboîter. Si un morceau n’est pas taillé pour l’autre, tu dois trouver le bon. » On s’entend que le morceau «famille» se change plus difficilement et si on force les morceaux à s’emboîter, quelque chose brise inévitablement. C’est là que les entreprises peuvent faire la différence, car elles peuvent s’ajuster à la réalité de leurs employés pour créer des conditions gagnantes pour tout le monde.

Pour moi, ça revient à la flexibilité offerte aux employés. Je crois beaucoup en cette idée que le travail n’est plus juste une question du nombre d'heures travaillées et qu’il ne se réalise plus uniquement dans une plage stricte de 9 à 5 du lundi au vendredi. C’est encore plus vrai avec la révolution numérique actuelle qui change fondamentalement le monde du travail.

La rigidité de l’entreprise traditionnelle est-elle vraiment dans son intérêt et celui de ses employés?

Si nos entreprises doivent de plus en plus se démarquer pour leur créativité et l’innovation, alors les employés doivent absolument avoir le bon état d’esprit pour performer. Mais quand l’employé est incapable de concilier son travail et sa famille, c’est le stress qui prend le dessus et il devient très difficile (voire impossible) de performer. C’est tout le monde qui est perdant dans cette situation.

Alors que si ton employeur te fait totalement confiance pour t'organiser en fonction de ta réalité familiale, le travail n’est plus un stress qui te suit jusqu’à la maison et tu peux finalement te consacrer complètement à tes enfants. Au travail, si ton organisation et tes collègues te soutiennent, tu peux enfin avoir la tranquillité d’esprit nécessaire pour te concentrer et enfin performer.

Au final, je crois que la famille doit rester la priorité numéro 1 pour tout le monde. Je dirais même qu'une vie de famille saine est une condition préalable à l’engagement au travail. Quand une organisation décide de faire confiance à ses employés, elle fait une énorme différence dans leur vie et en retour ça leur donne encore plus le goût de s’investir.

C’est gagnant-gagnant.

 

À propos de ce blogue

Simon est le rêveur visionnaire à la tête de GSOFT, l'une des plus importantes PME québécoises. Depuis 2006, GSOFT met au point des logiciels qui sont aujourd’hui utilisés dans plus de 110 pays. Sa première préoccupation ayant toujours été le bonheur de ses employés, Simon a bâti l’une des cultures d’entreprise les plus inspirantes de la planète. Son plus récent projet, Officevibe, est la preuve indéniable de son engagement au bien-être de son effectif. Audacieux et anticonformiste de nature, il s’est donné la mission de révolutionner le monde du travail tel que nous le connaissons. Il profitera de cette tribune pour favoriser encore plus cette transformation ! www.GSOFT.com

Simon De Baene