Au cours de la période qui a pris fin le 30 septembre, Bell a enregistré des ajouts nets de 159 465 abonnés à ses services sans fil postpayés, un record pour l'entreprise. Il s'agit d'une hausse de 31 pour cent par rapport au même trimestre de l'an dernier.
Le revenu moyen tiré de chaque abonné a augmenté de 1,41 $ en un an pour atteindre 53,54 $, au-delà des attentes des analystes financiers. M. Cope a tenu à préciser que le revenu moyen provenant des abonnés au nouveau réseau celllulaire de Bell, lancé il y a un an, s'élève à 80 $. Rogers a récemment annoncé une baisse des ajouts nets d'abonnés et du revenu moyen par client.
Le revenu moyen par abonné issu des services de données a crû de 39 pour cent, de sorte que ce segment représente désormais 23 pour cent du chiffre d'affaires de la division sans fil.
Le chiffre d'affaires de celle-ci a donc progressé de 8,1 pour cent pour atteindre 1,27 milliard $. Par contre, en raison de la hausse des dépenses engagées pour "acquérir" et fidéliser des clients de plus en plus attirés par les téléphones intelligents, plus coûteux, le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) a reculé de 1,7 pour cent pour s'établir à 467 millions $.
La bonne tenue de la division sans fil a fortement contribué à l'augmentation de 3,1 pour cent du BAIIA de BCE au troisième trimestre. Le bénéfice net du conglomérat a toutefois reculé de 5,4 pour cent pour s'établir à 528 millions $ (70 cents par action), du fait principalement d'une charge d'impôts moins élevée il y a un an, alors que les profits nets avaient atteint 558 millions $ (72 cents par action).
Le bénéfice par action ajusté s'est élevé à 82 cents, alors que les analystes financiers tablaient en moyenne sur 75 cents.