La mine de graphite de Lac-des-Îles prolonge sa vie de 8 ans

Publié le 17/01/2024 à 10:15

La mine de graphite de Lac-des-Îles prolonge sa vie de 8 ans

Publié le 17/01/2024 à 10:15

Par François Normand

Depuis 2022, la minière ontarienne Northern Graphite exploite la seule mine de graphite en activité en Amérique du Nord (excluant le Mexique), qui est située à Lac-des-Îles, près de Mont-Laurier, dans les Laurentides. (Photo: Jade Trudelle)

La seule mine qui produit du graphite en Amérique du Nord, à Lac-des-Îles, prolonge sa durée de vie d’au moins 8 ans. La mine située près de Mont-Laurier, dans les Laurentides, était censée arriver en fin de vie cette année.

La propriétaire de la mine, l’ontarienne Northern Graphite, en a fait l’annonce ce mercredi matin par voie de communiqué.

En entrevue à Les Affaires en juillet dernier, la direction avait indiqué qu’elle avait «l’espoir» d’allonger de 10 à 15 ans la durée de vie de la seule mine de graphite en activité au Québec et en Amérique du Nord (excluant le Mexique).

Fondée en 2002 et inscrite en bourse, Northern Graphite (NGC, CVE, 0,21$) est soumise à une réglementation stricte en matière de divulgation d’information.

La mine produit actuellement 15 000 tonnes de graphite par année. Ce minerai critique et stratégique est utilisé dans la fabrication de batteries de véhicules électriques, mais aussi dans certains procédés industriels à titre d’isolant contre la chaleur, par exemple.

En décembre 2021, Northern Graphite a fait l’acquisition de cette mine (la minière française Imerys avait lancé la mine de graphite, en 1989), ainsi qu’une autre mine de cette société située en Namibie, en Afrique. Elle sera remise en service en 2024 et elle devrait produire 31 000 tonnes de graphite par année.

L’entreprise ontarienne a aussi un projet de mine de graphite en Ontario (Bissett Creek), qui devrait produire 44 000 tonnes de graphite par année à compter de 2026.

La mine au Québec procure des revenus et des profits à l’entreprise pour se développer, notamment pour financer en partie sa future usine de deuxième transformation à Baie-Comeau.

En principe, la phase 1 sera opérationnelle à compter de 2026, et l’usine produira 20 000 tonnes de matériel d’anode par année.

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