Qui: Denis Doré, cofondateur et président
Entreprise: Squeeze Animation Studios
Industrie: animation 3D
Siège social: Québec
Date de fondation: 2011
Nombre d'employés: Près de 175
TROIS QUESTIONS À UN PDG INSPIRANT. En plus de mettre le bien-être de ses employés — qu’il engage aux quatre coins du monde — au coeur de ses préoccupations, le cofondateur de Squeeze Animation Studios, Denis Doré, ne perd jamais de vue son objectif initial: l’excellence. Voici trois questions à un PDG qui inspire par sa transparence et qui oriente ses prises de décision en harmonie avec ses responsabilités sociales et environnementales.
Vous avez cofondé l’entreprise en 2011. Qu’est-ce qui vous rend le plus fier?
Je pense que ce qui me rend le plus fier, c’est que nous n’avons jamais dérogé de notre plan d’affaires depuis le jour 1. On s’était dit qu’on ne voulait pas devenir n’importe quel studio d’animation. On souhaite être l’un des meilleurs studios d’animation pour la qualité et le caractère surprenant de nos créations artistiques. Quand tu avances dans ton parcours entrepreneurial, tu as plein d’occasions d’emprunter des chemins qui sont tentants juste pour l’argent. On a cependant tout le temps réussi à rester «focus» et à ne pas perdre le cap. On veut être un studio qui est reconnu pour l’excellence. L’excellence de comment on fait les choses, de comment on vit ensemble et du produit qu’on crée. Ça, ça me rend vraiment fier, parce que ça ne m’aurait pas tenté de faire dix ans de travail pour devenir un studio moyen. Ça prend beaucoup de travail parce que, les entrepreneurs vous le diront, il y a beaucoup de tentations de perdre le cap.
De quelle manière vous impliquezvous auprès de votre communauté?
Nous nous sentons vraiment privilégiés de dire que nous gagnons notre vie à faire du divertissement. Ça, nous le répétons constamment. Oui [le divertissement] est important, mais ça vient pas mal après les besoins de base. Nous sommes reconnaissants. C’est pourquoi nous nous impliquons auprès de différents organismes qui subviennent aux besoins de base.
Depuis plusieurs années, nous faisons un don au Pignon bleu, un organisme qui contribue à la sécurité alimentaire des enfants et des familles de la ville de Québec et à l’insertion au travail de personnes sans emploi. C’est important pour nous que nos membres du personnel se mobilisent avec nous. Ça nous permet d’avoir une plus grande force de frappe. Annuellement, nous organisons aussi une collecte de denrées alimentaires que nous remettons à des organismes de bienfaisance de Montréal et de Québec. Les dons en argent sont aussi possibles et nous proposons aux employés de les prélever directement sur leur paie pour en faciliter la collecte. Pour nous, donner, c’est aussi recevoir.
Vous avez plusieurs projets sur la glace au cours de la prochaine année. Lequel vous tient particulièrement à coeur?
Je ne peux pas passer sous silence le fait que c’est cette année que nous terminerons la production de la deuxième saison de notre création originale, qui s’appelle «Cracké». La série télé, qui a été lancée en 2016, a parcouru le monde. On a été distribué dans 200 pays et on a plus d’un demi-milliard de vues sur les plateformes en ligne. Cette année, on arrive avec notre saison 2. Notre papa autruche, qui protégeait ses huit oeufs dans la première saison, se retrouve maintenant complètement débordé par ses huit enfants. Il est prêt à tout faire pour les garder en sécurité. Ça amène toutes sortes de situations loufoques. En juillet, on va avoir terminé la production complète de nos 52 épisodes et ça va sortir à Télé-Québec cet automne. Après, ça va sortir partout dans le monde.