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Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a annoncé aujourd’hui qu’elle n’encadrerait pas pour le moment les services de télévision étrangers présents sur le web, tels que ceux offerts par Netflix.
Plusieurs entreprises, dont Astral Media, ont demandé ces derniers mois que le CRTC intervienne afin que Netflix, entre autres, soient sujets sujets aux mêmes règles que les diffuseurs canadiens en ce qui a trait notamment à leur contribution à la programmation locale.
Astral et la plupart des autres diffuseurs canadiens souhaitaient que le gouvernement fédéral mette en place des règles plus rigides à l'intention de Netflix afin que tous les fournisseurs de films fassent jeu égal, peu importe qu'ils diffusent leur produit de façon conventionnelle, via le câble ou sur Internet.
Impact modéré
Bien que la décision puisse être perçue comme négative pour l’industrie du çâble canadien, Yaghi Maher, analyste chez Valeurs mobilières Desjardins (VMD), ne s’attend pas à ce qu’elle est un impact négatif véritable. Cela, tant et aussi longtemps, croit l’analyste, que ces fournisseurs de services ne deviennent un substitut complet au service offert par le câble.
«Les choses pourraient bien changer dans l’avenir, mais pour le moment nous considérons les deux services offerts par des entreprises concurrentes comme étant complémentaires.
Peu avant 14 heures ce mercredi, le titre d'Astral Media se négociait à 32,20$, en hausse de 0,20$ ou de 0,63%.