REER 2013. Vous pouvez consacrer un montant limité à l'épargne, car vous avez des dettes à rembourser et vous hésitez entre le CELI et le REER ? Voici des conseils pour tirer le maximum de ces outils, à différentes étapes de votre vie.
Le revenu
Si votre revenu gagné se situe dans une fourchette d'imposition médiane ou supérieure, le REER est plus avantageux. Il permet d'avoir une déduction fiscale et peut réduire votre taux d'imposition. De plus, l'impôt appliqué à vos retraits risque d'être moins élevé que les taux de déductions dont vous avez bénéficié lors de votre vie active, étant donné que l'épargne-retraite équivaut souvent à entre 60 et 80 % des revenus gagnés pendant votre vie professionnelle.
Étant en affaires, vous avez toutefois la particularité de jouer, dans une certaine mesure, avec vos revenus. «Un préretraité qui veut éviter de perdre sa pension de la Sécurité de la vieillesse, dont la récupération en 2012 débute lorsque son revenu net est supérieur à 69 562 $ et se termine à 112 772 $, pourrait, vers 63 ans, défiscaliser ses REER, c'est-à-dire sortir l'argent accumulé sur quelques années. Pour ne pas être trop pénalisé par l'impôt, il pourrait en même temps repousser des revenus dans le temps. Par exemple, en réalisant un roulement des surplus de l'entreprise opérante vers une société de gestion», dit Gaétan Veillette, planificateur financier chez Groupe Investors.