Les signataires de l'initiative estiment que les normes de l'ISSB sont une base solide pour assurer des divulgations transparentes et comparables en matière de risques et d’occasions d’affaires liés au climat et à la durabilité. (Photo: 123RF)
Des poids lourds du secteur financier ont signé une lettre ouverte appelant à l’adoption commune des nouvelles normes de divulgation extrafinancière de l’International Sustainability Standards Board (ISSB) comme base de référence pour la reddition de comptes des entreprises en matière de durabilité.
Les 25 signataires de cette initiative, portée par Finance Montréal, estiment que les normes IFRS S1 et S2 qui entreront en vigueur le 1er janvier sont une base solide pour «assurer des divulgations transparentes et comparables en matière de risques et d’occasions d’affaires liés au climat et à la durabilité», une démarche qu’elles jugent essentielle pour prendre des décisions d’investissement éclairées et responsables.
Parmi les signataires de la lettre ouverte, on retrouve notamment Charles Emond, président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Guy Cormier, président et chef de la direction de Desjardins, Guy Leblanc, président-directeur général d’Investissement Québec, Debby Cordeiro, première vice-présidente communications, affaires publiques et ESG à la Banque Nationale, ainsi que Geneviève Mottard, présidente et cheffe de la direction de l’Ordre des CPA du Québec.
On note également la présence des présidents et directeurs généraux d’Addenda Capital, Aequo, AlphaFixe Capital, Beneva, Ciels Bleus Gestion de placement, Cycle Capital, Econoler, Equisoft, Evol, Fiera Capital, Fondaction, Fonds Climat du Grand Montréal, Fonds de solidarité FTQ, Groupe Investissement Responsable, HEC Montréal, iA Groupe Financier, Jarilowsky Fraser, Montrusco Bolton, Regroupement pour la responsabilité sociale des entreprises et Trans-Canada Capital.
«Dans un monde confronté à des défis environnementaux et sociaux de plus en plus pressants, le rôle du secteur financier dans la construction de notre avenir commun n’a jamais été aussi déterminant, écrivent les signataires de la lettre. Les normes de l’ISSB constituent la pierre d’assise d’une finance véritablement durable, appelant la mise en place d’une infrastructure de marché pour permettre notamment des divulgations climatiques cohérentes et comparables à l’échelle mondiale.»
Pas seulement une réponse à une tendance
Cette initiative, notent-ils, n’est pas qu’une simple réponse à la tendance mondiale qui s’amplifie en matière de divulgation extrafinancière en durabilité. Elle symbolise plutôt leur «engagement envers la transparence, la responsabilité et la transformation déjà à l’œuvre dans notre secteur».
«En sensibilisant les entreprises aux normes de divulgation de l’ISSB, tout en respectant les spécificités de chaque organisation, nous favoriserons une approche unifiée et intégrée, qui prend en compte à la fois les aspects financiers et l’impact environnemental et social global», plaident-ils.