Le Congrès américain avait ouvert une enquête et, outre des amendes de plus de 50 M$ US imposées par les autorités de régulations américaines, le grand patron du groupe avait dû présenter publiquement ses excuses.
Depuis lors, Toyota essaye de regagner sa réputation de sécurité, alors qu'il doit également faire face à une crise économique sérieuse au Japon, au yen fort qui sape sa compétitivité à l'étranger et à l'impact dévastateur sur sa production du séisme et du tsunami qui avaient ravagé le nord-est de l'archipel en mars 2011.
Le groupe japonais a réussi à redevenir numéro un mondial de l'automobile pour le premier semestre 2012, détrônant à nouveau le géant américain General Motors.
Toyota avait déjà annoncé une baisse de ses ventes en septembre, affectées par le conflit territorial qui oppose Tokyo et Pékin à propos de la souveraineté sur des îles de mer de Chine orientale, comme celles des autres constructeurs japonais Honda et Nissan.
En Chine, un marché important, Toyota a subi la plus forte chute, avec un plongeon de 48,9% à 44.100 véhicules de ses ventes mensuelles comparé à la même période il y a un an.
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