Les cours du pétrole ont terminé en hausse vendredi à New York, portés par la mobilisation des dirigeants européens pour tenter d'enrayer la crise de la dette qui handicape la reprise économique mondiale et donc la consommation de brut.
Le baril de référence pour livraison en septembre a gagné 74 cents par rapport à la clôture de jeudi, à 90,13 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord, échangé sur l'IntercontinentalExchange (ICE), pour même échéance, a fini à 106,47 dollars, en hausse de 1,16 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
Les opérateurs pétroliers veulent croire que les autorités européennes sont en train de mettre sur pied "un nouveau type d'assouplissement monétaire", a indiqué Phil Flynn, de Price Futures Group, expliquant que les rumeurs allaient bon train à propos de l'instrument que les Européens seraient en train de concevoir.
"L'espoir grandit, on espère qu'ils vont enfin prendre les décisions nécessaires", a-t-il ajouté, alors que la Banque centrale européenne doit tenir une réunion de politique monétaire jeudi.
Cet optimisme fait suite aux déclarations faites jeudi par le patron de la BCE, Mario Draghi, qui ont été renforcées vendredi par un communiqué conjoint de Paris et Berlin.
"La BCE est prête à faire tout ce qui est nécessaire pour préserver l'euro", a dit Mario Draghi.
Ces déclarations ont soulagé les marchés européens et mondiaux, sous forte pression depuis le début de la semaine.
"La France et l'Allemagne sont fondamentalement attachées à l'intégrité de la zone euro. Elles sont déterminées à tout faire pour la protéger", ont déclaré ensuite la chancelière Angela Merkel et le président François Hollande.