(Photo: 123rf.com)
BLOGUE INVITÉ. Une bonne réflexion personnelle devrait être entamée avant de débuter un tel projet. Suis-je faite pour être entrepreneure? Quelles sont mes forces, faiblesses, intérêts, secteurs d’activité préférés? Quelles expertises, compétences professionnelles ai-je acquises? Ces dernières années, j’ai travaillé avec des coachs pour apprendre à mieux me connaître et répondre à ces questions. J’ai adoré ce processus de découverte, et j’ai beaucoup appris sur moi-même, mais aussi sur les autres.
J’ai ressenti le besoin de travailler avec un coach à quelques reprises dans les dernières années. Pour m’aider à prendre une décision difficile, pour valider une décision importante, et aussi pour m’aider à trouver ma voie et à me développer professionnellement. J’aurais probablement atteint le même résultat seule, mais ça aurait été beaucoup plus long. Le coach m’a fourni un encadrement et un échéancier, en plus de feedback objectif et de ressources intéressantes. C’est l’un des meilleurs investissements que j’ai faits. Et c’est ce qui me mène aujourd’hui au repreneuriat.
Des outils très utiles
Certains outils m’ont été très utiles, et je m’y réfère encore. Entre autres, le StrengthsFinder de Gallup propose une évaluation en ligne pour découvrir le Top 5 de nos talents (au coût de 20$ US). Reposant sur des années d’études et de recherches, le questionnaire permet d’identifier nos forces individuelles. Un rapport détaillé accompagne les résultats, pour mieux comprendre comment se manifestent ces talents et des pistes sont suggérées pour maximiser leur utilisation.
L’avantage de connaître nos talents est de pouvoir amplifier les forces qui nous viennent naturellement et devenir plus productifs en nous concentrant sur des activités que nous aimons et pour lesquelles nous sommes naturellement doués. Gallup vient aussi de lancer un outil pour identifier les forces et le profil entrepreneuriaux (Builder Profile Assessment).
L'exercice de la fleur
Tiré du livre De quelle couleur est votre parachute, l’exercice de la fleur m’a donné une vue globale de qui je suis. L’exercice consiste à remplir les 7 pétales d’une fleur, chaque pétale représentant une facette de soi-même. J’avais adapté l’exercice pour l’entrepreneuriat plutôt qu’un travail salarié, et j’ai fini avec 5 pétales: les personnes avec lesquelles j’aime travailler, mon environnement de travail préféré, ce que je sais faire et que j’aime faire, mes connaissances et industries préférées, et ma mission de vie.
J’ai ensuite ajouté à cette fleur mes 5 talents principaux, mes valeurs et mes qualificatifs, et je garde cette page précieusement épinglée devant mon bureau. Je m’y réfère souvent pour prendre des décisions ou me guider. Il m’arrive aussi de la réviser pour refléter mon évolution.
Avant de se lancer en affaires, il est aussi important de se demander si l’entrepreneuriat nous convient. Si vous avez des doutes, voici une ressource intéressante: la Banque de Développement du Canada a publié un questionnaire en ligne pour évaluer votre potentiel entrepreneurial. Il contient de 40 à 50 questions et c’est gratuit.
Ce parcours de découverte de soi est fascinant. Je ne pensais pas aussi peu me connaître quand j’ai débuté le processus. C’est en regardant le chemin parcouru et tout ce que j’avais appris que j’ai réalisé à quel point je me connaissais peu. Si vous pensez un jour entreprendre, vous devriez débuter par cette réflexion personnelle. Qui sait qui vous y découvrirez?